Admodiateur :
Celui qui donne une terre en location,"à ferme", moyennant une rémunération périodique, généralement en nature (céréales, etc. ...).
L' admodiateur était, le gérant des terres et des biens de gros propriétaires fonciers : paroisses, seigneuries, abbayes, commanderies.
1650 - Andryes (89) : Etienne BOSSU ( - avant 1678)
1650 - Busseaut (21) : Claude BOSSU ( -1673)
 
 
 
Affineur de gros fil
Ouvrier tondeur de drap donnant au drap la dernière tonte la plus fine. Il utilisait pour cela d'immenses ciseaux
1695 - Aisey le Duc (21) : Pierre BOSSU ( - après 1695)
 
 
 
Bascourier - Bassecourrier
On parle de l'homme, ou la femme chargé(e) du soin de la basse-cour.
1845 - Diennes Aubigny (58) : Jean Marie BOSSU (±1813 - après 1879)
 
 

Batelier
Voir Marinier
 
 
 
Brassier
 
 
 
Cerclier
Voir Tonnelier
 
 
 

Charbonnier

Il vivait au milieu de la forêt.
Le dresseur ou maître charbonnier que l'on nommait ainsi, afin de dresser les fourneaux, taillait et façonnait des rondins de charme, de hêtre et quelquefois de sapins en 50 cm de long

Il façonnait un grand cône dans un endroit aéré puis le recouvrait deterre et mettait le feu par le haut (cela durait 8 à 15 jours).

 

Ce charbon de bois a longtemps servi à séparer le minerai de sa gangue.Il était également utilisé dans les forges et dans les fours des boulangers de ville
 
 
Côte d'Or- Charbonniers en forêt-Dressage d'un fourneau
avant 1742 - Recey sur Ource (21) : Antoine BOSSU (- avant 1742)
1742 - Bure les Templiers (21) : Blandine BOSSU (- 1742)
1750 - Terrefondrée (21) : Jacques BOSSU (- après 1771)
1765 - Meulson (21) : Antoine BOSSU (- après 1765)
1784 - Billy les Chanceaux (21) : Jacques BOSSU (1744 - 1784)
1793 - Aignay le Duc (21) : Claude BOSSU (1750 - 1833) dresseur
avant 1801 - Frénois (21) : Jacques BOSSU (- avant 1801)
 
 
 
Cheminot
Le terme "cheminot" (orthographié parfois chemineau) a d'abord été utilisé pour désigner un ouvrier parcourant les chemins pour trouver du travail, un vagabond, un mendiant errant dans les campagnes. Puis par extension, il a désigné les employés des compagnies de chemins de fer, parce que, se déplaçant le long des voies, ils cheminaient.
Aujourd'hui ce terme général désigne toute personne employée par une entreprise de transport ferroviaire.
Les métiers du cheminot sont aussi nombreux que variés, en voici quelques uns :
 
Aiguilleur : employé chargé de la manœuvre de signaux ou d'appareils de voies (aiguille)
 
Atteleur : employé du chemin de fer chargé d'atteler les wagons lors de la formation d'un train.
 
Cantonnier : ouvrier préposé à l’entretien des voies ferrées et de leurs abords. Chaque parcours de ligne est divisé en cantons.
 
Chauffeur et Mécanicien : une locomotive à vapeur fonctionne toujours avec deux agents, le chauffeur et le mécanicien qui forment une équipe.
Le chauffeur s'occupe notamment de la « conduite du feu » et de la production de vapeur en fonction des besoins, c'est néanmoins le mécanicien qui est le « chef de bord ».
Le mécanicien a pour fonction de conduire une locomotive. Il est généralement posté dans la cabine de la locomotive. L'équipe est responsable de la bonne tenue de leur locomotive dont ils sont titulaires.
 
Conducteur : Le parc à locomotives ayant évolué (fin de la vapeur) ce terme désigne un employé d'une entreprise ferroviaire dont la fonction principale est d'assurer la conduite d'un train. Il est toutefois, souvent appelé « mécanicien », en référence à la traction vapeur.
 
Chef de train : agent dont la fonction lui donne la responsabilité d’un convoi
 
Contrôleur de circulation ferroviaire : employé responsable de la circulation de tous les trains sur une (ou plusieurs) ligne ferroviaire donnée.
Garde barrière : employé des chemins de fer chargé d'actionner les barrières d'un passage à niveau non automatique.
 
Garde-frein ou Serre-frein : employé dont la fonction était de serrer les freins de son train sous les ordres du mécanicien lors des manœuvres du convoi
 
Piqueur : agent technique qui a pour tâche de surveiller les équipes d'ouvriers et la bonne marche des travaux d'entretien sur les lignes ferroviaires
 
Régulateur : il a pour fonction de réguler l'alimentation électrique des voies (caténaires) notamment dans le cadre de travaux d'entretien, ou de coupure d'alimentation d'EDF (RTE de nos jours).
 
Saboteur ou « enrayeurs » : employé chargé de poser un sabot sur le rail, afin de freiner et d'arrêter un wagon. Le sabot est un morceau de fonte, que l'on pose sur le rail. Lorsqu'un wagon arrive, il percute le sabot ce qui immobilise le wagon au bout d'un moment, et permet la formation de trains
1860 - Le Creusot (71) : Claude BOSSU (1826 - 1899) cantonnier .
1862 - Cuiseaux (71) : Claude Marie BOSSU (1833 - 1884) employé au cdf
1871 - l'Abergement Ste Colombe (71) : Nicolas BOSSU (1836 - 1898) employé au cdf
1884 - Clermain (71) : Jean Joseph BOSSU ( - >1884) sous chef de section au cdf
1891 - Chalon sur Saône (71) ; Jacques BOSSU (1854 - 1901) manœuvre au cdf
1906 - Venarey Les Laumes (21) : Marcel BOSSU (1906 - 1940) manoeuvre au dépôt de locomotives
1950 - Echevannes (21) : Julie Félicie BOSSU (1899 - 1955) garde barrière
 
 
 
Commissaire de roulage
Celui qui se charge de transporter ou faire transporter les marchandises par voiture.
1658 - Busseaut (21) Claude puis Antoine BOSSU (père et fils)
 
 
Corroyeur
Désigne un artisan qui transforme la peau travaillée par les tanneurs en cuir pour lui donner diverses façons nécessaires à ceux qui la mettront en forme tels que les cordonniers, bourreliers, selliers, carrossiers ou encore relieurs ....
1889 - Avallon (89); Jean Baptiste BOSSU (1853 - 1943)
 
 
Courtillier
Désigne un jardinier.
1830 - Sens (89); Joseph BOSSU (1798 -1830)
1833 - Sens (89); André BOSSU (1805 -1884)
 
 
 
Couvreur de lave
Métier aujourd'hui presque disparu
Le couvreur en laves trouvait les "laves de Bourgogne" dans le bailliage de la Montagne ou de Châtillon.
 
Le "tirage" des laves est exécuté par des journaliers ou des couvreurs âgés.
 
La charpente mise en place, le couvreur prépare les laves qui ont été transportées au pied du bâtiment. Pour les monter sur la charpente, on dressait contre la muraille une échelle sur laquelle prenaient place des manœuvres, le plus souvent des femmes, qui se passaient la lave de main en main
 
 
source image : book.google.fr
 
 
 
Cultivateur
 
 
 
Domestique
Le louage des domestiques
Une fois la foire ouverte, des gens qui ne se connaissaient pas, qui ne s'étaient jamais vus entraient en pourparlers et, moyennant des arrhes, s'engageaient mutuellement pour une année.
Ce jour-là, le domestique était libre et ne gagnait la maison de son nouveau maître que le soir et bien souvent le lendemain.
les domestiques hommes : Les valets, le maître d’hôtel, le cocher, le palefrenier, le garçon d’écurie, les jardiniers, les régisseurs (souvent de mauvaise réputation) qui contrôlaient les métayers
les domestiques femmes :La cuisinière, la lingère, la femme de chambre, la femme de charge (servante à tout faire).
 
 
 
Dresseur
 
 
 
Fabricien
Membre du conseil de fabrique d'une paroisse, chargé de l'administration des revenus et des dépenses.  Le mot "fabrique" désigne, avant la loi de séparation de l'église et de l'état, tantôt l'ensemble des biens affectés à l'entretien du culte catholique, tantôt le corps spécial chargé de l'administration de ces biens. Les membres de ce corps s'appellent "fabriciens" ou "fabriciers" ou "marguilliers". Les fabriques sont supprimées par la loi du 9 décembre 1905 et remplacées par des associations privées de fidèles
1682 - Busseaut (21) : Antoine BOSSU ( - après 1713)
 
 
 
Facteur de marchands de bois
On le trouve aussi sous le vocable "faiseur de flottage" 
C'est lui qui engageait les flotteurs et qui donnait les directives. Les facteurs étaient payés par les marchands de bois
1727 - Clamecy (58) Michel BOSSU (- 1727) marchand de bois, facteur
1764 - Marigny-sur-Yonne (89) Joseph BOSSU (1734 - 1774) facteur de messieurs les marchands de bois
1793 - Lucy-sur-Yonne (89) Hubert BOSSU (1767 - 1842) facteur de messieurs les marchands de bois
1830 - Lucy-sur-Yonne (89) Claude BOSSU (1803 - 1878) facteur de messieurs les marchands de bois
 
 
 
 
Flotteur

…. il existait à Clamecy en 1498 un notaire du nom de Margault, qui était propriétaire d’une île entourée par le cours principal de la rivière Yonne, et par son bras dit « de la Gravière à Clamecy et lui avait donné son nom.
Dans une déclaration des droits du Duc de Nevers au 15 mars 1612, on trouve : « A Monseigneur, appartient la rivière Yonne, appelée Chastillon, depuis le vieux port estant au dessous du pont de Bethléem jusqu’au pertuis de la Forêt ».
 
Il semblerait donc que Clamecy était doté d’un port assez ancien, dont le seul emplacement vraisemblable était la partie basse de l’île en amont de la rivière Yonne. Son importance semble avoir été grande, puisque de lui subsisteraient deux vocables caractéristiques du parler des mariniers de l’Yonne et de la Seine :
-les margotats, bateaux à fond plat, à faible tirant d’eau, ancêtres de nos chalands du 20e siècle, qui naviguaient sur l’Yonne avant l’établissement du Canal du Nivernais et amenaient à Paris le bois de chauffage jusqu’à la création du flottage par trains de bois.
Le premier « train de bois à brûler » n’ayant atteint la capitale que le 21 avril 1547, on peut supposer que le bois des forêts morvandelles descendaient vers la Seine par l’Yonne, chargé sur ces « margotats » dont le port d’attache était « l’Île Margot ».
Le nom de margotins donnés aux petits fagots d’allumage viendrait de leur fabrication artisanale développée à Clamecy, à laquelle les habitants de l’île Margot s’adonnaient avec ardeur. Il est plus vraisemblable, comme le montrent certaines cartes postales, que cette spécialité, dont Paris faisait une grande consommation, occupait les flotteurs en dehors des périodes de flottage.
Source : extraits du site : Les pages Clamecycoises http://adelaitre.pagesperso-orange.fr

 

Depuis le XVIème siècle, le flottage du bois est utilisé pour "faire descendre" les troncs des forêts vers les villes, en particulier du Morvan vers Paris qui manque de bois pour se chauffer. De la coupe aux ports d’arrivée, les bûches, emportées au fil du courant des rivières et des fleuves, sont sous la houlette du flotteur.

L’idée est de déposer les bûches dans le lit des rivières qui, grossies en temps utile par le lâchage des eaux des étangs, les charrieront jusqu’à un point donné. Puis les premiers trains de bois sont perfectionnés. Enfin, vers 1550, on fait construire des écluses et pertuis afin de régulariser le cours de l’Yonne. Du XVIème siècle jusqu’au début du XXème siècle, l’exploitation des quelques 50 000 hectares de forêts du Morvan permet d’alimenter Paris en bois de chauffage.
Le transport du bois par flottage génère un important besoin en main-d’oeuvre et une profusion de métiers: les jeteurs, les poules d’eau, les meneurs d’eau, les bachotiers, les lâcheurs, les facteurs des marchands de bois, les faiseurs de flottage, les garnisseurs, les tordeuses... Les femmes et les enfants participent aux activités sur les ports. Il faut également rajouter toute l’administration des ports.
1727 - Clamecy (58) Jacques BOSSU (1706 - 1733) facteur de flottage
1763 - Lucy-sur-Yonne (89) Jean Baptiste Joseph BOSSU (1736 - 1780) flotteur, compagnon de rivière
1774 - Lucy-sur-Yonne (89) Aubin BOSSU (1741 - ) compagnon de rivière
1800 - Lucy-sur-Yonne (89) François BOSSU ( - après 1806) flotteur , compagnon de rivière
1801 - Lucy-sur-Yonne (89) Jean Baptiste BOSSU (1770 - ) flotteur 
 
 
 
Laboureur
Sous l’Ancien Régime et au XIXe siècle un paysan qui possède la terre qu'il cultive et au moins un attelage, un cheval ou une paire de bœufs et une charrue est un laboureur.
Sous l’Ancien Régime, les laboureurs sont généralement des paysans qui se sont enrichis, échappant partiellement au système de la féodalité. 
Ils sont considérés comme des notables des campagnes, très présents dans les assemblées des villages. Certains sont très riches, d'autres moins, mais ils représentent néanmoins l'élite de la paysannerie avec les fermiers aisés
La catégorie de paysans moins favorisée est celle des "ménagers", ne possédant que de très petits lopins de terre et bien sûr pas de cheval.
Les plus pauvres, parmi la population rurale active, sont ceux qui louent, au jour le jour, leurs services, leurs forces et ne disposent que de leurs bras, leurs mains On les désigne donc comme des "journaliers", des "brassiers , des "manouvriers".
Après la Révolution, il devient cultivateur, ou propriétaire et même rentier
 
 
 
 
Manouvrier
Les plus pauvres, parmi la population rurale active, sont ceux qui louent, au jour le jour, leurs services, leurs forces et ne disposent que de leurs bras, leurs mains On les désigne donc comme des "journaliers", des "brassiers , des "manouvriere"
 
 
 
Marguillier
Voir Fabricien
 
 

  

Marinier
Le marinier ou batelier pilote un bateau fluvial, une péniche, pousseur ou convoi fluvial naviguant sur le réseau des voies navigables intérieures (lacs, canaux et rivières).
Au milieu du XIXe siècle la nécessité de transporter des marchandises sur de longues distances, notamment pour les besoins de l'industrie, obligea les bateliers à "faire de grands voyages" et d’ embarquer leurs familles qui constituèrent du même coup la main d'œuvre.
Les voyages lents, souvent longs, ont longtemps éloigné les enfants de l'éducation, la seule autre possibilité étant de les placer dans des internats.
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L'équipage d'une péniche est généralement restreint : le batelier, son épouse (généralement batelière également), un enfant, et parfois, un matelot. Les conditions de vie ont été difficiles jusqu'au milieu du XXe siècle. L'électricité et l'eau courante ne sont pas présentes sur les péniches. De plus, les horaires de travail sont amples et l'entretien du bateau est souvent nécessaire.
1895 - St Jean de Losne (21) Auguste BOSSUT (1853 - 1902) marinier pilote
 
 
 
Mendiant
Mendiant "n'est pas synonyme de vagabond"
Autrefois, il n’y avait ni Sécurité Sociale, ni caisse de retraite ; nos ancêtres travaillaient très au-delà de 60 ans ; quand ils le pouvaient..
Par exemple, une veuve, tout en conservant son domicile, et bien qu’ayant des enfants, mais très pauvres, pouvait être amenée à mendier pour pouvoir survivre. Une maladie, une mauvaise récolte pouvaient très rapidement faire basculer la vie d’un ancêtre proche de la misère, et le transformer en mendiant.
 
Plus qu’une profession à proprement parler, il s’agissait d’une activité, reconnue, qui permettait à la personne de vivre; souvent parce que sa condition ou sa santé ne lui permettait plus de travailler, et qu’elle se trouvait seule
 
On trouve même parfois des testaments passés par des mendiants, voire quelques contrats de mariage entre mendiants. Il faut se remettre dans le contexte d’une époque où l’économie se vivait en autarcie et où « un sou était un sou ».
 
 
source : Jean Bernard LAURENT Généalogiste professionnel à Saint Bel (69)Pour la CSGHF
source image et texte : http://www.cparama.com/forum/chailly-t12479.html
 
 
 
 
Métayer
Cultivateur qui exploite un domaine de médiocre étendue, et qui paie une redevance annuelle déterminée, en argent ou en fruits. La famille fait valoir, sans domestique, cette petite ferme appelée métairie. dans quelques provinces, elle est appelé borderie ou borde. le métayer est alors un bordier
1898 - Montigny sur Canne (58) Pierre BOSSU (1864 - après 1902)
 
 
 
Notaire
C'est l’officier ministériel qui reçoit ou rédige les contrats, les obligations, les transactions et les autres actes volontaires et leur confère l’authenticité..
 
En datant et signant un acte (de vente d'un bien, de mariage, de succession...), le notaire lui donne une valeur juridique qui s'impose aux signataires avec la même force qu'une loi
 
La profession de notaire remonte au Moyen Âge
1648 - Aignay le Duc (21) : Claude BOSSU ( - 1669)
1650 - Aisnois (58) : Edmé BOSSU ((c)1624 - > 1691)
1675 - Aignay le Duc (21) : Antoine BOSSU (1651 - 1679)
1840 - Seurre (21) : Armand BOSSU (1811 - 1849)
 
 
 
Nourrice
Les nourrices "morvandelles" ont participé à la renommée du Morvan.

 
Les ressources agricoles pouvant difficilement faire vivre ses habitants, ces derniers ont cherché des ressources extérieures.
Réputées pour être de bonnes allaitantes, les femmes morvandelles, apportent leurs service dés le XIXème siècle, soit chez elles dans le Morvan en accueillant des enfants placés par l'Assistance Publique, soit à domicile dans de riches familles à Paris.
 
A Paris s'organisent des bureaux de nourrices, où se recrutent "les nourrices sur lieux", et "les nourrices au loin". Les premières viennent habiter dans la famille de l'enfant, les secondes emmènent le nourrisson chez elle, à la campagne
  
 " Le bureau des nourrices" par Joseph Frappa (Paris, Musée de l'Assistance Publique),
parue dans les grands évènements de l'histoire des femmes, collection Mémoires de l'Humanité , Larousse, Paris, 1993, p. 252.
" Marcellot" Le MorvandiauPat a réalisé un superbe article sur ces nourrices du Morvan: http://lemorvandiaupat.free.fr/nourrices.html
 

 

 

Nourrisseur - Nourrissier
Profession, longtemps indispensable dans la chaîne alimentaire.
Avant la pasteurisation du lait et le lait UHT, les nourrisseurs assuraient la fourniture du lait frais dans les grandes villes. À Paris, les nourrisseurs, en majorité issus du dép artement du Cantal, possédaient quelques vaches qu'ils faisaient paître dans les anciens fossés de Paris.Certains n'avaient qu'une vache,
Une plaque professionnelle témoignant de cette activité est encore visible dans le quartier M° Faidherbe - Charonne.
La profession aurait persisté à Paris jusque dans les années 1950, le contrôle strict du commerce de lait ayant été fixé en 1960. Les étables ont été transformées en parking pour les voitures. L'architecture de ces étables se reconnaît encore de nos jours, par leur aspect tout en longueur avec le plafond bas.
Enseigne de nourrisseur visible sur la façade du n° 1, impasse Franchemont Paris, 75011 auteur Mick.2.lapirand0le
source texte et image : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nourrisseur

1896 - Dijon (21) : Claude Hyppolite BOSSU (1865 - après 1896)

 

 

Pâtre
 
Celui qui garde, qui fait paître les troupeaux de bœufs, de vaches, de chèvres, etc
 
 
Au terme d'un contrat qu'il signe avec les habitants d’une paroisse, puis d’une commune plus tard,il est logé et doit emmener paître les troupeaux et les ramener
 
Il n’y a pas eu de champs clôturés avant 1925, et la surveillance s'impose.
1764 - Chevannay (21) : Denis BOSSU (1717 - 1791)
 
 
 
 
 
Roulier
Autrefois, voiturier qui assurait le transport public de marchandises.
1706 - Brémur et Vaurois (21) : Jean BOSSU ( - après 1721) 

 

 

Sabotier

Le premier sabotier serait saint René, évêque d’Angers, vers l’an 440
 
Au XVIIIe siècle, comme les charbonniers, les sabotiers vivent en forêt. Au XIXème siècle, l’usage du sabot se généralisant, chaque village possède son propre sabotier qui s’installe désormais dans le village.
 
Puis l'usage des sabots décline, et à compter de 1950, l’usage des bottes donne le coup de grâce aux sabotiers
 
 
 
 

 

 

Scieur de long

Les scieurs de long débitaient de longues pièces de bois dans le sens du fil.
 
Les troncs d'arbre débités dans le sens de la longueur donnaient des planches, des chevrons, des traverses de chemin de fer.
  -  Le "doleur" ou chef d'équipe équarrissait les troncs, s'occupait des repas, affûtait les scies...
  -  Le "chevrier" était le scieur en équilibre sur le tronc.
  -  Le "renard" ou "renardier" était sous le tronc
 
 
1782 - Echalot (21) : Jacques BOSSU (1757 - 1825)
1795 - Echalot (21) : Joseph BOSSU (1766 - 1850)
 
 
 
 
Tissier - Tisserand - Tixier
Le terme de "tissier" est employé pour déigner celui qui fabrique les fils (laine, chanvre, coton) et les utilise pour confectionner des pièces de tissus.
Le tixier en toile travaille le chanvre. Il ne travaille pas la laine, mais la fibre végétale comme le chanvre ou le lin. Il exerce probablement dans un local relativement humide pour garder la souplesse du fil
 
Joseph Marie JAQUARD a profondément transformé ce metier vers 1800 en l'industrialisant. Le "métier à tisser" de Jacquard, inventé à l'origine pour limiter le travail des enfants, sera en partie à l'origine de la révolte des "canuts" de Lyon
 
 
1691 - Chorey lès Beaune (21) : Philibert BOSSU (- avant 1691)
1735 - St Broing les Moines (21) ; Claude BOSSU (1713 - 1761)
1735 - Pontailler sur Saône (21) : Jean BOSSU (- 1783)
1742 - Busseaut (21) : Claude BOSSU (1713 - 1747)
1810 - Chevannay (21) : Nicolas BOSSU (1778 - 1837)
1824 - Poncey les Athée (21) : Claude BOSSU (1793 - après 1855)
1840 - Billey (21) : Simon BOSSU (1806 - 1889)
 

Rouet ayant apartenu à la famille BOSSU

et remis en état avec passion par Lucien BOSSU

 

 

 

Tupinier
Vieux mot français désignant le potier de terre.

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
Tonnelier
Jusqu’au milieu du Moyen-Âge, la profession de tonnelier s’exerce librement.. Puis, apparaissent des fraternités professionnelles : premières corporations. Ainsi, en 1168, le roi de France reçoit les statuts des tonneliers-doleurs qui s’organisent en communauté.
 
L’art de la tonnellerie réunit trois spécialisations
 
Le mérandier intervient en premier: il fend les billots dans la forêt pour obtenir des merrains. Le doleur en tire des douelles prêtes à être assemblées et attachées par le cercleur (ou cerclier).
 
La tonnellerie ne subit pas de profonds bouleversements jusqu’au début du XXème siècle. Les artisans perpétuent un savoir-faire millénaire sans y apporter d’innovation significative, jusqu'à la découverte des matériaux tel l'inox ou l'acier, qui porte un coup aux tonnelleries dont beaucoup doivent fermer
 
Certaines régions françaises demeurent fidèles à l’élevage «sous bois» et continuent d’utiliser des barriques. Le renouveau viendra dans les années 1980 avec l’évolution des goûts des consommateurs et l'arrivée des vignerons du Nouveau Monde qui privilégient l’usage du bois et dont la concurrence incite à se tourner vers l’élevage du vin en barrique.
1809 - St Christophe en Bresse (71) : Jean Baptiste BOSSU (1779 - 1833) - cerclier

 

 

 

Vivandier - Vivandière
On appelle vivandier (ère) la personne destinée à nourrir les troupes durant les campagnes.
 
Ces « marchands » suivent les armées, procurant aux soldats, vivres, boissons et autres objets de première nécessité. On le distingue du cantinier qui reste au camp ou à la caserne.
 
Le vivandier n'est pas un militaire, toutefois, une ordonnance de 1763 décide qu’il doit, sous peine de mort, pouvoir présenter un certificat d’enrôlement à toutes requêtes.
 
 
 
 
 
 
 
cantinières et vivandiers source image :napoléon 1er .org/forum
1850 -  Charencey (21) : Jean Baptiste BOSSU (1820- après 1867)
 
 
 
 
 
 
 
 

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